![]() |
L’œcuménisme tel qu'il est prôné par Vatican II n'est pas une exigence de la charité fraternelle mais un crime commis contre elle. |
Transmettre la vérité est la première charité que nous devons à notre prochain
Le véritable amour exige en effet que l'on souhaite et que l'on fasse le bien à son prochain. En matière religieuse, cela veut dire conduire son prochain à la vérité. C'est donc un signe de véritable amour que donnaient les missionnaires quittant patrie et amis pour prêcher le Christ en pays étranger, au milieu de dangers et de fatigues indicibles. Beaucoup y laissèrent leur vie, emportés par la maladie ou par la violence.
L’œcuménisme, au contraire, laisse les hommes dans leurs fausses religions, et même, les y fortifie. Il les abandonne donc à l'erreur et à l'immense danger de la perte éternelle. Si cette attitude est plus confortable que l'apostolat missionnaire, elle n'est pas précisément un signe de charité mais plutôt de paresse, d'indifférence et de respect humain.
Les théologiens œcuméniques agissent comme les médecins qui bercent une personne gravement malade dans ses illusions, au lieu de l'avertir sur la gravité de son état et de la soigner.
En définitive, le dialogue œcuménique tourne toujours au préjudice de l'Église catholique. C'est toujours elle qui recule et cède, tandis que les autres confessions et religions se réjouissent des concessions de l'Église, sans pour autant faire elles-mêmes un seul pas vers la vérité.
Extrait de Abbé Matthias Gaudron in Catéchisme catholique de la crise dans l'Église